Maxime Maufra

Post-Impressionisme

Maxime Maufra (1861-1918) est un peintre français associé à l’école de Pont-Aven et au mouvement postimpressionniste. Il est né à Nantes, en France, et a commencé sa formation artistique à l’École des Beaux-Arts de Paris.

Maxime Maufra est connu pour ses paysages marins et côtiers, essentiellement des côtes normandes et surtout bretonnes. Inspiré par le travail des impressionnistes, en particulier de Claude Monet et de Camille Pissarro, ses peintures montrent une grande sensibilité dans la maîtrise de la couleur et de la lumière.

Maufra expose ses œuvres au Salon des Indépendants et au Salon d’Automne à Paris, ainsi qu’à Londres et à New York. Il a également été membre de la Société nationale des beaux-arts et de la Société des artistes français. Il est nommé peintre officiel de la Marine en 1916.

Peintre « Marin et rustique » tel que le présente Arsène Alexandre dans le livre paru en 1926 sur sa vie et son œuvre, Maxime Maufra vécu pendant de longues années sur la presqu’île de Quiberon au hameau de Kerhostin. Ses œuvres se retrouvent dans de nombreuses collections publiques et privées, dont le musée d’Orsay à Paris et le Metropolitan Museum of Art à New York.

Maxime Maufra a également a été un ami de Paul Gauguin à l’époque de l’aventure de l’école Pont-Aven en Bretagne. Gauguin et Maufra faisaient partie du cercle des artistes qui se réunissaient dans la ville de Pont-Aven. De la naquit un pan important de la peinture moderne, imprégnée de japonisme, d’exotisme et de forte émulation entre artistes en quête de modernisation de la peinture occidentale. Les personnalités qui laissèrent une place importante dans l’histoire de l’Art sont nombreux à être passés par ce petit village breton : Émile Bernard, Paul Sérusier, Henri Moret, Meyer de Haan, Charles Filiger…

Maxime Maufra développera un postimpressionnisme plus sage, mais aussi plus lumineux. Centré sur le paysage, il y a peu de place pour la figure dans son œuvre. Sa touche sensible et lumineuse, sans céder ni à la facilité ni à la mièvrerie des tableaux infiniment reproduits à la faveur d’une recette à l’efficacité éprouvée, resteront parmi les plus beaux exemples du postimpressionnisme en Bretagne.

Il découvre également la côte nord de la Bretagne, Saint-Jean-du-Doigt, Bréhat, Ploumanac’h, avec son ami le peintre suédois Allan Osterlind. Osterlind qui grava son portrait en 1908 pour l’ouvrage de Michelet, « Maufra, peintre et graveur ». Il séjourne en 1892 à Bréhat en compagnie de Charles Le Goffic, Anatole Le Bras, Ary Renan et Armand Dayot. Maxime Maufra sera en 1905 le témoin de mariage de la fille d’Osterlind.

Maufra signe un contrat exclusif avec la galerie Durand-Ruel dès 1894, lui assurant ainsi une aisance financière et une reconnaissance du public.

Il disparait en 1918 à Poncé-sur-le Loir à l’âge de 57ans.

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